Le maloya à la Réunion

écrit par Adrien Raynaud, Julie Sery classe de 5ème 9

Autrefois, à la Réunion, il y avait des esclaves qui travaillaient sur les premières plantations de café.

C'étaient vers 1685.

La vie de ces esclaves était très rude. Parfois ils se réunissaient le soir en cachette et ils jouaient de la musique sur des instruments qu'ils fabriquaient avec ce qu'ils trouvaient autour d'eux.

extrait du site maloya.org

Par la suite, on a appelé cette musique le Maloya. Longtemps, elle fut interdite et ce n'est qu'en 1980 qu'on put jouer ouvertement la musique des ancêtres esclaves.

Aujourd'hui, à la Réunion il y plusieurs groupes qui jouent du Maloya. Un chanteur connu, Daniel waro exporte cette musique dans le monde.

photos extraites du site de Georges Soubou,

Ces instruments sont un djembé à gauche et un kayamb à droite.

Le kayamb est fait de tiges de fleurs de canne à sucre.

À l'intérieur des tiges, on met des graines de conflores, c'est une variété de plante, le balisier, encore appelé canna.

Les tiges sont rassemblées par des tressages de vacoa.

C'est un instrument de percussion que les musiciens utilisent en le secouant latéralement.

photos extraites du site de Georges Soubou

Le rouleur est fait d'un tonneau et de cordes qui tiennent une peau de bœuf ou de cabri.

A la Réunion nous célébrons très souvent une fête nommée le "kabar", nous fêtons la fin de l'esclavage, chaque 20 décembre et à cet occasion chacun joue, chante et danse le maloya.

Comments

[Aubry Francine]

Très intéressant, j attends d'autres dossiers avec plaisir! merci